Cycle « Faire territoire et le dire »


Rencontres « Faire territoire et le dire »

Ce cycle de rencontres tend à faire coopérer les acteurs limousins en Nouvelle Aquitaine de la Recherche en Sciences Humaines et Sociales.  Un comité de pilotage associant de nombreux  partenaires de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (DRAC, ENSA, PR2L, Théâtre de l’Union, Musée de la Résistance, Association des Historiens an Limousin, Association Marsa Publications et Animations, Revue A Littérature-Action ; IEO ; les Localos, Quartier Rouge ; Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine) a pour objectifs de :

  • relier recherche et formation en associant les étudiant.e.s à la mise en place de rencontres, de conférences et ateliers « Recherche et création », de thématiques de recherche en vue de stages, mémoires, thèses ;
  • mettre à l’épreuve les mots et les choses qui expriment un territoire et le font – toponymes ; lieux dédiés ; pratiques ; installations … ; – faire émerger des parlers répondant aux différentes manières d’habiter un territoire, d’en être habité.e. ;
  • renouveler la recherche liée aux thématiques tels les rapports au territoire ; les résistances, résiliences, migrations et identités ; les façons de faire territoire par les gestes créatifs artisanaux, artistiques ; les écritures (contre)-cartographiques ; les formes de recherche participative ;
  • impliquer le grand public.

Rencontres 2021-2022 :

  • 14 octobre 2021 : Le cycle « Faire territoire et le dire » est invité à présenté ses travaux aux Journées Nationales de l’UNADEL (Union Nationale pour le Développement Economique Local) à Nancy. Musée des Beaux-Arts de Nancy 
  • 4-10 octobre 2021 : Le cycle « Faire territoire et le dire » est partenaire des Citoyennes de la Diversité Limoges
  • 16 septembre 2021 : Le cycle « Faire territoire et le dire » est invité à intervenir aux Jeudis du développement local de l’Unadel sur le thème « Repenser la culture de l’action culturelle » Séminaire par visio-conférence. Lien : https://unadel.org/les-jeudis-du-developpement-local/

Mise en place du cycle « Faire territoire et le dire »

Le comité de pilotage « Faire territoire et le dire » vous invite à contribuer au programme du cycle. Ateliers, rencontres hors les murs, liens entre recherche, pédagogie et création, vulgarisation de la recherche, autant de manières de faire territoire et le dire avec nos partenaires.

Les étudiantes, étudiants, collègues et partenaires désirant participer à la mise en place de propositions, d’événements liés à une proposition existante sont invités à contacter Nicole Pignier :   Prochaine réunion du comité de pilotage : mercredi 30 juin 2021 de 14h à 16h salle des Actes de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines.

Premières propositions

Partenaires : Association Quartier Rouge, ENSA et FLSH Lieu : ENSA, Limoges. 9h30-18h. Inscription auprès de  avant le 22 mars 2021.  Dans la limite des places disponibles.

Cette rencontre se situe dans le cadre du travail de recherche-création mené par l’association Quartier Rouge depuis 2017 avec l’artiste-chercheur Boris Nordmann, un groupe d’éleveur.euse.s ainsi que des habitant.e.s de la Montagne limousine autour du retour du loup sur le territoire. Une série d’ateliers est mise en place avec Valérie Pihet (chercheuse sur les relations arts-sciences), Benoit Verjat (designer de connaissances), Johanna Corbin (éleveuse – Les Granges de Lachaud), des étudiants et lycéens.

L’atelier consiste à présenter la Fiction corporelle Lou Pastoral le matin et à proposer aux participants une initiation à la pratique corporelle pastorale. La Fiction corporelle travaille sur les questions de représentation : comment comprendre une situation (conserver une activité d’élevage dans un contexte de retour du loup sur un territoire) en multipliant les angles d’approches, en étant invité.e à traverser les sensations de différentes entités en jeu dans cette problématique (se sentir pâturage, brebis, troupeau, chien et louve) et en découvrant le processus d’enquête d’un artiste sur cette question.

La pratique corporelle pastorale vise quant à elle à développer des compétences et des connaissances dans la protection des troupeaux en jouant (sérieusement) aux loups et aux brebis (et également aux chiens de protection, chevreuils, …). Chaque participant dispose d’une feuille de rôle à travers laquelle il dispose d’informations sur l’animal qu’il va jouer. Les feuilles de rôles énoncent un cadre avec les différents modes d’interactions possibles de l’animal. Le participant dispose toutefois d’une totale liberté pour composer son « animal » dans ce cadre en l’invitant à utiliser sa capacité de mammifère. Plusieurs « mouvements » se succèdent abordant à chaque fois de nouveaux scénarios. Entre chaque mouvement, un temps de retour pour soi permet à chacun des participants de noter ses ressentis, ses sensations et ses découvertes. La séance se termine sur un temps collectif au cours duquel les retours de chacun permettent de construire collectivement des hypothèses sur des modes de négociation possibles entre humains et non-humains.

La journée se conclura sur un temps d’échange plus théorique autour de ces formes, de leurs objectifs, du processus artistique ainsi que de la production de connaissances et de savoirs situés par des expériences artistiques corporelles. L’association, en partenariat avec l’ENSA et la FLSH ouvrent ce temps aux étudiants. Max : 30 participants). 

Un projet de recherches et de rencontres pourrait émerger autour des correspondances, des lettres comme gestes de résistance, lien au territoire limousin, textes et objets existentiels qui mettent en mots le territoire. Cette thématique comprend des écrits d’auteur.e.s connu.e.s tels Jean Monnet, Maurice Rollinat ; François Mitterand, Adrien Dubouché, George Sand, Marcelle Delpastre, Jan dau Mellhau mais aussi d’auteur.e.s du quotidien (courrier des lecteurs, courrier adressé à des associations, des institutions, …). Ce travail peut donner lieu à des recherches menées par des étudiant.e.s dans les archives de presse ou du centre de Lépinat en Creuse.

La DRAC invite les étudiant.e.s à se porter candidat.e.s pour animer ce projet consistant à impliquer les habitant.e.s des quartiers « prioritaires » de la ville de Limoges dans la créations de fresques murales. Des missions de communication, médiation, transmission, traduction sont confiées aux étudiant.e.s volontaires.

Chaque année, depuis 6 ans, Marsa Publications et Animations organise une semaine en novembre autour du thème « Les Citoyennes de la Diversité ». A cette occasion sont invitées des artistes femmes qui s’investissent dans les quartiers populaires de Limoges et invitent les habitant.e.s à aller à l’Opéra, à la BFM, etc. Appel est lancé aux étudiant.e.s qui souhaiteraient coopérer par le biais de la création artistique pour faire en sorte que les imaginaires se croisent dans une émulation collective.

L’association « Refuge des résistances Armand Gatti » basée à Eymoutiers et de nombreux partenaires allient art et culture pour « résister à la société spectaculaire et marchande en faisant vivre sur et à partir du plateau de Millevaches, des lieux ou des moments ouverts de formations, réflexions, créations, recherches, rencontres internationales, dans le prolongement de l’esprit de résistance, des questionnements portés par et avec Armand Gatti dans, autour de son œuvre. » Toute coopération est bienvenue.

Des rencontres et projets sont à inventer pour prolonger les événements menés par l’association PR2L avec d’autres partenaires. L’Economie Sociale et Solidaire a nourri les innovations, et pourtant elle est longtemps restée invisible au regard de l’Histoire.

Le musée de la résistance cherche à connaître les réactions du Limousin dans la période qui va de la déclaration de la guerre en septembre 1939 à la signature de l’armistice en juin 1940. Les questions qui se posent :

– Le Limousin attend la guerre
Quelles sont les unités qui ont été mobilisées ? Comment la mobilisation a-t-elle été accueillie par les soldats, par la population civile ? Où sont passées les unités ?, dans quels corps d’armée ?  Cela peut donner lieu à une cartographie des localisations et des actions

– La « drôle de guerre »
La vie dans les unités, les actions des unités restent à questionner. Les quelques morts dans le Limousin et l’écho au sein de la population sont des questions qui restent à traiter.

– La guerre, les combats
Etudier les actions et combats pour les cartographier et les analyser.

– La défaite
Il s’agit d’étudier le recul des unités pour cartographier la défaite et l’analyser.

– Les prisonniers
Il s’agit d’étudier leur localisation, la cartographier, questionner leur vie quotidienne.

– La répercussion de l’ensemble des évènements au sein de la population limousine
Il s’agit d’analyser les conséquences au sein de la population limousine.

L’IEO propose un travail de collecte en occitan de la mémoire d’un résistant. Il ne s’agit pas de la mémoire historique du drame qui a fait l’objet de nombreuses recherches mais celle des effets, échos sur le territoire limousin tels que vécus et énoncés par les gens d’ici. Prendre soin des manières de dire, manières de vivre en occitan la mémoire traumatique, une telle coopération est à la fois une nécessité, une aventure humaine. Cela, auprès d’un résistant limousin et d’autres personnes que nous avons la chance de pouvoir encore côtoyer

Mettre en place des rencontres liées au projet HumanA mené avec Laurence Pradelle, Thibault Catel et le Centre Montaigne de Bordeaux. HumanA questionne l’humanisme en Nouvelle Aquitaine au XVIe siècle. Dans quelle mesure le Limousin est-il lui aussi concerné par la dynamique humaniste à cette époque ? Des cercles littéraires ont-ils émergé ? Si oui, sur quels sujets ? Ecrivaient-ils en latin, en grec ? En quoi faisaient-ils territoire ? Lien : https://centre-montaigne.huma-num.fr/projets-du-crmt/humana/description-du-projet-humana.html

La DRAC s’associe au Musée de la Résistance dans le cadre de la création d’une fresque murale au Musée de la Résistance. Il s’agit de faire participer les habitants et habitantes des quartiers dits « sensibles » de la ville de Limoges pour questionner l’habiter des territoires humains, bâtis, vivants. Les étudiants sont bien venus. La revue A qui porte attention à la parole des personnes de ces territoires a toute sa place également dans ce projet.

Une démarche collective auprès de la Mairie de Limoges pour qu’un espace (rue, pont, …) prenne le nom de Marcelle Delpastre, écrivaine-paysanne du Limousin. Cette initiative indépendante pourrait se faire en association avec les partenaires « Faire territoire et le dire » actuels et d’autres partenaires éventuels concernés par Marcelle Delpastre, résistante culturelle.

Un événement à l’automne est à prévoir à l’occasion du 150e anniversaire de La Commune à laquelle ont participé les paysans maçons du Limousin. Quels liens entre la Commune de Paris et le territoire limousin ? En quoi les paysans maçons ont contribué à faire le territoire limousin et à le dire ?

 Pour en savoir plus sur les modalités de mise en place du cycle, nous vous invitons à consulter le relevé de décisions du comité de pilotage : ici

Journée d’études « Faire territoire et le dire »

Suite aux rencontres « Formes et forces de vie de la recherche en Lettres, Sciences Humaines et Sociales » lors de l’année 2019/2020,  la journée d’études  « Faire territoire et le dire » s’est déroulée le 15 octobre 2020. 

L’appel à communication est disponible ici. 

Le programme est disponible ici.

Les interventions sont disponibles en podcast ci-dessous :

Intervention Francis Juchereau

Echanges suite intervention Francis Juchereau

Intervention Elodie Chamauret

Echanges suite intervention Elodie Chamauret

Intervention Bruno Guiatin

Echanges suite intervention Bruno Guiatin

Intervention Odile Richard-Pauchet

Echanges suite intervention Odile Richard-Pauchet

Intervention Arthur Blind et Clotilde Druelle-Korn

Echanges suite intervention Arthur Blind et Clotilde Druelle-Korn

Intervention Julie Olivier et Pomme Boucher

Echanges suite intervention Julie Olivier et Pomme Boucher