Elodie : une expérience professionnelle en Espagne

Élodie  a réalisé un stage de 2 mois à Barcelone  d’avril à juin 2017 dans le cadre de son master management interculturel.

Le départ :

C’était assez bizarre en fait, à la base je cherchais un stage en France et sur un coup de tête j’ai décidé au dernier moment de partir faire mon stage à l’étranger. Je devais partir début avril et j’avais seulement commencé à chercher fin mars. J’ai trouvé mon stage le 8 avril pour un départ le 15. J’ai fait mon sac en 4ème vitesse, je suis allée acheter quelques vêtements et j’ai fait tous les papiers pour que tout soit en règle. Les relations extérieures de la faculté m’ont beaucoup aidée, ma demande de bourse je l’ai faite en trois jours alors que normalement ça se fait des mois à l’avance.

Le plus compliqué c’était de trouver un appartement, je n’en ai pas trouvé avant de partir donc j’ai pris un Airb’n’b pour 5 nuits et au bout de 4 jours j’ai trouvé l’appartement sur place. C’était sympa car ceux pour qui je travaillais m’ont laissé une après-midi pour aller visiter et signer le bail de l’appartement.

L’arrivée :

Le jour où je me suis levée pour partir j’étais sur le point de tout annuler, je crevais de trouille sachant que je n’avais toujours pas trouvé de logement, mais ma mère m’a remotivée !

J’avais un bus qui partait de Limoges vers minuit. Pendant la journée, j’ai fait ma valise et j’ai dit au revoir à tout le monde, mon frère ne voulait pas me lâcher. J’ai donc pris le bus à Limoges à minuit pour arriver à Toulouse à 6h. Mon prochain bus qui m’amenait directement à Barcelone était à 9h. J’ai décidé de prendre le bus car c’est moins cher et je pouvais apporter plus de valises.

Je suis arrivée à Barcelone vers 16h. Comparé à Limoges tout était démesurément grand avec une architecture qui sautait aux yeux. J’ai un petit peu galérer à trouver le bon métro, en effet, après 18h de voyage ce n’était pas facile. Une fois arrivée à mon logement, le Airb’n’b était super bien avec un propriétaire très sympa. Je suis donc arrivée le dimanche soir et le lendemain j’attaquais directement le boulot.

La vie quotidienne :

Je travaillais du lundi au vendredi, de 10h à 19h avec une heure de pause pour manger. C’était très différent de mes précédents boulots. L’ambiance était très décontractée, il n’y avait pas de tenue exigée, tu pouvais très bien arriver en jean baskets sans problèmes. Une fois, je suis arrivée en retard parce que je ne me suis pas réveillée et ça ne les dérangeaient pas plus que ça. Ce n’était pas le plus important pour eux.

Je faisais partie d’une équipe très diverse : il y avait des espagnols, des français et des marocains. Donc on parlait soit en espagnol, soit en français. Tout ce qui concerne mon stage s’est très bien passé. Par contre, je n’avais pas de bureau attribué donc des fois je me retrouvais sur les scooters avec mon ordinateur portable. Ce travail m’a permis d’interagir avec beaucoup de personnes et de discuter avec eux. Franchement, le quotidien était tranquille.

Les autres activités  :

J’ai fait beaucoup de visites et j’ai beaucoup marché dans la ville. J’ai eu de la chance de trouver un appartement qui n’était pas dans une zone touristique. J’aimais bien me poser sur une terrasse et regarder la ville, les passants etc… Je trouvais ces moments très importants pour comprendre la culture et le quotidien des espagnols. Je sortais aussi avec mes amis. J’allais à la plage. J’ai testé pas mal de restaurants, la gastronomie locale est très bonne.

Les projets liés à cette mobilité :

Je n’ai pas l’impression de m’être améliorée en espagnol, mais, malgré tout j’ai plus de fluidité à l’oral, je comprends mieux et j’ose prendre la parole en espagnol plus facilement. De plus, j’aimerais bien travailler à l’étranger, donc ce travail m’a permis d’avoir un avant-goût de ce que c’était de travailler dans un autre pays que la France.

Des conseils pour de futurs stagiaires :

Trouver un appartement avant de partir, ça sera moins stressant pour vous!

Pendant mon séjour, je me suis fait « pickpocketer » ma carte dans le métro, du coup je me suis retrouvée sans carte pendant 2 semaines (le temps de faire les démarches avec la banque en France). Donc, je vous conseille de toujours garder un petit peu de liquide dans votre valise à la maison, on ne sait jamais…

Aussi, quand vous y êtes, il ne faut pas hésiter à parler aux personnes de son âge, ça permet de faire de très belles rencontres.

Tout simplement, il ne faut pas avoir peur, c’est une super expérience !